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lundi 10 février 2014

L’architecte devra s’occuper, dans les édifices qui lui sont confiés, et particulièrement dans les cathédrales, de la pose des paratonnerres

Dans ce cas, on devra entretenir et restaurer ces chéneaux et gargouilles suivant le système appartenant à l’époque ou ils ont été posés ; mais si, dans certains édifices romans restés intacts, on reconnaissait l’inconvénient des égouts simples, sans chéneaux ni gargouilles, et qu’il fallut en établir dans un intérêt de conservation, on ne saurait donner à ces chéneaux neufs un style particulier : il faudrait alors, afin de laisser au monument primitif toute sa pureté, se contenter de placer sur les corniches, et à la place des coyaux des combles, des chéneaux en plomb d’une grande simplicité, avec des gargouilles saillantes, également en plomb. : Park and Suites proprietaires L’abbaye de La Trappe fut fondée en 1122, par Rotrou, second de ce nom, comte du Perche. Rotrou avait fait vœu, en revenant d’Angleterre, que s’il échappait au naufrage dont il était menacé, il bâtirait une chapelle en l’honneur de la sainte Vierge. Le comte, miraculeusement délivré, pour conserver la mémoire de son aventure fit donner au toit de son église votive la forme d’un vaisseau renversé. Rotrou III, fils du fondateur, acheva les bâtiments de la chapelle qui s’était changée en monastère. Rotrou III partit pour la première croisade ; il rapporta de la Palestine des reliques qui furent déposées par son fils dans la basilique nouvelle, à laquelle il ne manqua rien de l’histoire de ces temps : vœu, naufrage, pèlerinage. : Park and Suites propriétaires L’abbaye de La Trappe n’était point fortifiée à l’instar d’autres monastères, de qui les abbés, comme Abbon de Paris, menaient vaillamment les mains : aussi pendant les deux siècles que les Anglais ravagèrent la France, La Trappe fut pillée plusieurs fois, notamment dans l’année 1410. : Park and Suites propriétaire L’abbaye n’avait pas changé de lieu : elle était encore, comme au temps de la fondation, dans une vallée. Les collines assemblées autour d’elle la cachaient au reste de la terre. J’ai cru en la voyant revoir mes bois et mes étangs de Combourg le soir aux clartés allenties du soleil. Le silence régnait : si l’on entendait du bruit, ce n’était que le son des arbres ou les murmures de quelques ruisseaux ; murmures faibles ou renflés selon la lenteur ou la rapidité du vent ; on n’était pas bien certain de n’avoir pas ouï la mer. Je n’ai rencontré qu’à l’Escurial une pareille absence de vie : les chefs-d’œuvre de Raphael se regardaient muets dans les obscures sacristies : à peine entendait-on la voix d’une femme étrangère qui passait. : Park and Suites propriétaires L’abbé de Prières s’employa principalement auprès de la reine mère afin d’obtenir du roi pour que Rancé pût tenir son abbaye en règle. Louis XIV agréa la requête, mais à la condition qu’à la mort de cet abbé régulier La Trappe retournerait en commende. Le roi tenait aux traités de sa race. Le brevet fut expédié le 10 mai 1663, et envoyé à Rome pour être confirmé par Sa Sainteté. L’évêque de Comminges ayant su que Rancé était à l’institution à Perseigne pour commencer son noviciat, l’alla trouver, et lui dit qu’il craignait que, dans son ardeur, il n’allât si loin que personne ne le pourrait suivre. L’abbé répliqua qu’il se modérerait, et il trompa l’évêque : conversation entre deux soldats ; l’un a appris à mesurer le péril, l’autre ne l’a jamais calculé. : Park and Suites proprietaires L’abbé de Prières, ayant appris l’arrivée de Rancé, lui manda, le 24 février 1665, de retourner en Italie. Prières était une abbaye de Bernardins fondée en 1250, à trois lieues de La Roche-Bernard, à l’embouchure de la Villaine, dans ma pauvre patrie. Bien que Rancé fût persuadé de l’inutilité de ce second voyage, il obéit. Une personne inconnue voulut faire accepter à Rancé une bourse où il y avait quarante louis : Rancé n’en prit que quatorze. : Park and Suites propriétaires L’abbé Le Bouthillier se logea parmi les moines de son prieuré : de quelque côté qu’on ouvrit une fenêtre, on ne voyait que des bois. Le château, près duquel n’a pas même pu se former un village, est frappé de malédiction. Touché par le vainqueur de Marignan prisonnier à Madrid, par nos soldats dispersés après Waterloo, par les marques de notre attachement à nos rois avant les journées de Juillet, on aperçoit partout des traces de gloire et de malheur. Les chiffres de la duchesse d’Etampes, devancière de la comtesse de Chateaubriand, attirent les yeux, traces périssables de beautés évanouies. François Ier, qui sentait l’inanité de ses plaisirs, avait gravé avec la pointe d’un diamant ces deux vers sur un carreau de vitre : : PARK AND SUITES PROPRIETAIRES L’abbé lui répondit : " Je ne sais, monsieur, si vous comprenez bien ce que vous demandez : nescis quid petis . Vous êtes prêtre, docteur de Sorbonne, d’ailleurs homme de condition ; nourri dans la délicatesse et dans le luxe ; vous êtes accoutumé à avoir grand train et à faire bonne chère ; vous êtes en passe d’être évêque au premier jour ; votre tempérament est extrêmement faible, et vous demandez d’être moine, qui est l’état le plus abject de l’Église, le plus pénitent, le plus caché et même le plus méprisé. Il vous faudra dorénavant vivre dans les larmes, dans les travaux, dans la retraite, et n’étudier que Jésus crucifié. Pensez-y sérieusement. " Alors l’abbé de Rancé répondit : " Il est vrai, je suis prêtre, mais j’ai vécu jusque ici d’une manière indigne de mon caractère ; je suis docteur, mais je ne sais pas l’alphabet du christianisme ; je fais quelque figure dans le monde, mais j’ai été semblable à ces bornes qui montrent les chemins aux voyageurs et qui ne se remuent jamais. " : Park and Suites propriétaires L’abbé menaça ses religieux d’informer le roi de leur dérèglement : ce nom du roi avait pénétré au fond des plus obscures retraites. : PROPRIETAIRES PARK AND SUITES L’abbesse d’une abbaye de Paris ayant lu l’ouvrage De la Sainteté et des devoirs de la vie monastique , ne voulut plus consentir qu’on introduisît la musique dans son couvent : elle en écrivit à Rancé ; l’abbé répondit : " La musique ne convient point à une règle aussi sainte et aussi pure que la vôtre ; est-il possible que vos sœurs soient si aveugles et aient les yeux tellement fermés qu’elles ne s’aperçoivent pas qu’elles introduiraient un abus dont elles doivent avoir un entier éloignement ! " : Park and Suites propriétaires L’abbesse des Clairets était d’une morgue presque ridicule, même dans ces temps d’aristocratie. Elle disait de dom Zosime qu’il ne méritait pas seulement d’être son laquais, parce que ce n’était que le fils d’un bourgeois de Bellème. : PROPRIETAIRE PARK AND SUITES L’affaire pour laquelle Rancé était venu ne plaisait point. D’un autre côté, les ordres monastiques de la Commune Observance traitaient les réformateurs d’hommes singuliers, voisins du schisme ; la règle étroite ne trouva parmi les grandes congrégations de Rome que la voix de quelques moines inconnus d’une vallée du Perche. En vain Rancé fut protégé par Anne d’Autriche, la perspicacité italienne voyait que la mère de Louis XIV se mourait : or, la tombe, toute souveraine qu’elle est, a peu de crédit. Alors Rancé, voyant sa cause perdue, se remit en route pour La Trappe. A peine fut-il sorti de Rome que son entreprise fut surnommée une furie française, una furia francese , comme on appelle notre courage. En arrivant à Lyon il se hâta d’écrire : : Park and Suites propriétaires L’Apennin revit sur ses sommets ce voyageur qui n’écrivait ni ne faisait de journal. A Monte-Luco, parmi des bois d’yeuses, Rancé put apercevoir des ermitages blancs déjà habités de son temps, et où le comte Potoski s’est depuis caché. Rancé portait avec lui une chère remembrance, mais c’était la première fois qu’il voyageait : il n’avait pas été dix-sept ans, comme Camoëns, exilé au bout de la terre, ainsi que le raconte si bien M. Magnin ; il ne pouvait pas dire sur un vaisseau, en présence des rochers de Bab-el-Mandeb : " Madame, je demande de vos nouvelles aux vents qui viennent de la contrée que vous habitez, aux oiseaux qui vous ont vue. " Le souffle de la religion et la voix des anges ne laissaient arriver jusqu’à Rancé que des souvenirs expiatoires. Le soldat de la nouvelle légion chrétienne rentra le 2 d’avril 1665 à ce camp vide des prétoriens, où l’on ne voit plus que des martres et la fumeterre des chèvres, qui tremble sur les murs. " Rome, dit Montaigne, seule ville commune et universelle ! Pour être des princes de cet État, il ne faut qu’être de chrétienté. Il n’est lieu ici-bas que le ciel ait embrassé avec telle influence de faveur et telle constance : sa ruine même est glorieuse et enflée. " : PARK AND SUITES PROPRIETAIRE L’architecte devra s’occuper, dans les édifices qui lui sont confiés, et particulièrement dans les cathédrales, de la pose des paratonnerres et de leurs conducteurs, surveiller leur entretien, et s’éclairer de toutes les instructions spéciales sur ce sujet. Il devra, sur les terrasses et autres lieux élevés et facilement accessibles, disposer des réservoirs se remplissant par les eaux de pluie. Dans les tours, près des combles des cathédrales, des échelles, quelques seaux à incendie, des haches, crochets, éponges et autres engins de pompiers devraient être mis en réserve sous la surveillance des gardiens de ces édifices, afin qu’à la première alarme ils puissent être mis à la disposition des personnes qui viennent porter des secours. Dans les archevêchés, évêchés et séminaires, il serait nécessaire que de semblables précautions fussent prises, et les architectes sont invités à faire des propositions particulières à cet effet. Les plombiers chargés d’exécuter des réparations aux plombs des toitures, chéneaux, etc., devront être munis de fourneaux couverts, entourés d’une chemise en tôle. L’architecte et ses agents veilleront à ce qu’il y ait toujours, pendant le travail, un seau plein d’eau à côté de chaque fourneau.

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