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lundi 10 février 2014

L’étude approfondie du style des différentes parties des monuments à entretenir ou réparer est indispensable, non seulement pour reproduire les formes extérieures,

Il recherchera et complétera ces dessins, presque toujours détruits en partie par des réparations successives. : Park and Suites propriétaires L’église n’était pas en meilleur état : pavés rompus, pierres dispersées ; les murailles menaçaient ruine. Le clocher était près de tomber : on ne pouvait sonner les cloches qu’on ne l’ébranlât tout entier. : Proprietaire Park and Suites L’érudition toujours sûre déborde dans le Traité des études monastiques . L’auteur descend aux plus petits préceptes : il apprend à reposer sa voix à propos dans les lectures ; il insiste surtout sur la brièveté, quoique lui-même soit un peu long : un court Hic jacet Sugerius abbas vaut mieux, dit-il, qu’une verbeuse inscription. Prononcez en français incontinent après au lieu d' incontinen après : saintes âmes , au lieu de saint âmes . : Park and Suites propriétaires L’étude approfondie du style des différentes parties des monuments à entretenir ou réparer est indispensable, non seulement pour reproduire les formes extérieures, mais aussi pour connaître la construction de ces édifices, leurs points faibles et les moyens à employer pour améliorer leur situation. Ainsi l’architecte observera qu’au nord de la Loire les constructions dites Romanes sont, jusqu’à la fin du XIIe siècle, élevées en petits matériaux ; que les murs, composés de deux parements de pierre sans liaison entre eux, sans boutisse, contiennent dans leur milieu des blocages plus ou moins solides ; que souvent, par suite de cette disposition vicieuse, les parements se séparent, et laissent entre eux et le blocage central des vides dangereux. Ce n’est donc qu’avec les plus grandes précautions que ces constructions peuvent être réparées ; alors les étais ne suffisent pas toujours, parce qu’on risque de les appuyer sur les murs soufflés, et de causer leur rupture et leur ruine. Dans ce cas, il est prudent de s’assurer par des sondages, avant de rien entreprendre, de la solidité des massifs intérieurs et de leur degré de résistance. S’ils n’offrent pas une masse solide, il est nécessaire de relancer tout d’abord, et de distance en distance, des pierres formant parpaing, et qui relient les deux parements ; après quoi, on peut reprendre successivement, et toujours par tranches verticales, les portions des parements qui sont mauvaises ; on évitera les crampons en fer, et, autant que possible, on remplacera les massifs altérés par une plus forte queue donnée aux pierres de leurs parements. D’un autre côté, l’architecte remarquera que les constructions des XIIe et XIVe siècles sont généralement bien liées, et que les murs, minces d’ailleurs, sont composés de pierres portant fréquemment toute l’épaisseur de ces murs. Dans ce cas, mieux vaut laisser des parements dégradés à la surface que de les remplacer par des carreaux de pierre sans profondeur ; car ce serait remplacer une bonne construction par une autre moins durable. Quant aux édifices du XVe siècle, construits presque toujours et de préférence en pierre tendre, ils sont composés de matériaux d’une forte dimension. L’architecture de cette époque, évidée à l’excès, n’a de stabilité qu’à la condition d’être montée en grands matériaux ; on ne saurait sans imprudence remplacer les parties dégradées sans conserver la grandeur de l’appareil : c’est le cas plus que jamais d’éviter les rapiéçages, qui altèrent toujours la solidité d’un édifice. Presque tous les monuments religieux bâtis à la même époque, dans une même province, ont des points de ressemblance incontestables. Outre qu’un édifice célèbre a dû souvent servir de type autrefois à la plupart des monuments d’un même diocèse, des matériaux semblables, des usages pareils, ont nécessairement produit des analogies frappantes dans la construction et la disposition. L’architecte ne devra donc pas s’en tenir à l’étude seule des cathédrales ; mais, en examinant les églises de la même époque bâties dans leur rayon, il y trouvera souvent de précieux renseignements pour réparer des constructions altérées ou détruites dans les monuments placés directement sous sa surveillance. : Proprietaires Park and Suites L’évêque d’Aleth, Nicolas Pavillon, n’était pas un guide sûr. Dans la confusion des doctrines du temps, l’ami sur le bras duquel vous vous souteniez prenait au premier détour une autre route, et vous laissait là. : Park and Suites propriétaires L’évêque de Comminges et l’évêque d’Aleth avaient combattu au commencement les desseins extrêmes de Rancé ; ils lui conseillaient cette médiocrité, caractère de la vertu : " Vous, disaient-ils, vous ne pensez qu’à vivre pour vous. " L’évêque d’Aleth approuvait que Rancé se défît de sa fortune ; mais il s’opposait à son penchant pour la solitude : " Ce penchant, répétait-il, ne vient pas toujours de Dieu ; il est souvent inspiré par un dégoût du monde, dégoût dont le motif n’est pas toujours pur. " : Propriétaires Park and Suites L’évêque de Comminges était absent ; Rancé l’attendit. Quand il revint, l’évêque commença une tournée diocésaine. Rancé l’accompagna. : Park and Suites propriétaires L’explication que ne suffit pas à fournir la disposition de l’édifice, ne convient-il pas de la chercher dans cette perpétuelle mise en scène de la personne royale, partout présente, partout figurée dans la variété des occupations privées et publiques qui remplissent la vie du souverain ? Le retour constant de cette même image, qui du haut en bas occupe tout le champ des murs, nous avertit, ce semble, que le pavillon n’est, lui aussi, qu’un monument commémoratif. C’est une ingénieuse et brillante addition faite à la partie extérieure et publique de la tombe, au cénotaphe. Ailleurs celui-ci ne se compose que du temple, de ses cours et de ses pylônes ; mais ici, pour distinguer son œuvre de celle de ses prédécesseurs et pour laisser à la postérité une plus haute opinion de sa puissance et de sa magnificence, le prince a jugé bon d’ajouter au temple un autre édifice qui se groupe avec lui de la manière la plus heureuse et qui lui sert en quelque sorte de vestibule. Où a-t-il pris la donnée première et la silhouette de cette construction qui, pour nous, est unique en son genre ? Il nous est difficile de le dire ; peut-être parmi ces bâtimens divers, répartis sur une vaste étendue de terrain, qui formaient par leur réunion les palais des pharaons, y en avait-il qui présentaient à peu près cet aspect. Mariette est pourtant d’un autre avis. A plusieurs reprises, il est revenu sur cette question, et voici son dernier mot à ce sujet : « Vu de loin et dans le paysage, l’idée que le pavillon de Ramsès évoque par les lignes générales de son architecture, c’est celle de ces tours triomphales (migdol) dont les bas-reliefs de Karnak, de Louqsor, du Ramesséum et de Medinet-Abou même nous ont conservé l’image et que les rois faisaient élever sur leurs frontières, à la fois comme. ouvrages de défense et comme souvenirs de leurs victoires. Un monument d’architecture militaire, et non un monument d’architecture civile, tel serait le pavillon de Medinet-Abou » Le roi guerrier par excellence ne pouvait se rappeler au souvenir des hommes par un édifice qui représentât plus fidèlement le caractère et l’originalité de son règne, d’un règne de combat, qui devait laisser l’Égypte rassasiée et fatiguée de gloire militaire. : Propriétaire Park and Suites L’histoire de Joseph est dans toutes les mémoires ; nous ne la rappellerons pas. Les religions issues du judaïsme, le christianisme et l’islamisme, ont répandu presque sur toute la terre le nom et les aventures du héros hébreu. Dès l’enfance, on la sait par cœur ; cela dispense d’y songer plus tard. Cette histoire n’est-elle pas dans la Bible ? Or la Bible est un livre ecclésiastique. Clercs et laïques ne la lisaient guère au moyen âge ; on ne la lit pas davantage aujourd’hui dans les pays catholiques. Eh bien ! quelque sentiment qu’on professe à l’endroit de ce livre, on se prive en le négligeant d’une des sources les plus abondantes de félicité spirituelle. Ne parlons pas des croyans : ils ont déjà reçu leur récompense ; mais le plaisir, un plaisir sérieux et élevé, serait-il moins vif pour les autres ? Qui ne compte au nombre de ses plus heureux momens les heures consacrées à la lecture d’Hérodote ? La littérature historique des Hébreux, pour ne point parler de leur poésie, tient en réserve bien plus de surprises et de merveilles !

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