L'État renforce ses moyens d'action contre les mauvais payeurs... Elle a la
possibilité de poursuivre le parent débiteur pour les mauvais payeurs, ce
dernier risquant alors deux ans d'emprisonnement et 15.000 euros
d'amende de
pensions alimentaires. Alors que 40% des pensions ne sont pas versées ou
seulement partiellement, il existe des aides sociales pour les parents
isolés dont les fins de mois sont difficiles. Mais, dans le cadre de la
loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes, adoptée fin janvier
par l'Assemblée nationale, l'État se dote de «moyens de recouvrement
renforcé contre les mauvais payeurs» pour se retourner contre le «parent défaillant». «L'argent
public ne se substitue pas aux obligations parentales», explique
notamment la synthèse du projet.Impossible alors pour l'État de récupérer
son dû. Des dettes équivalentes à 400 millions d'euros ont ainsi été
apurées l'an dernier.C'est aujourd'hui le cas
lorsqu'un parent isolé est confronté au non-paiement de la pension
alimentaire qui lui est due. Si le débiteur ne la verse pas durant deux
mois consécutifs, le parent créancier peut demander l'Allocation de
soutien familial auprès de sa caisse d'allocations familiales
(CAF), qui compense alors le manque à gagner. L'ASF est aujourd'hui
allouée à 735.000 familles monoparentales, soit environ une sur deux,
pour un coût de 1,2 milliard d'euros.Sur
75 millions d'euros qu'elle pourrait percevoir chaque année, la CAF
n'en récupère que 15, soit à peine 20% des créances. Mais cette peine est rarement prononcée: à peine
4500 condamnations en 2010. Impossible alors pour l'État de récupérer
son dû. Des dettes équivalentes à 400 millions d'euros ont ainsi été
apurées l'an dernier.Alors que 40% des pensions ne sont pas versées ou
seulement partiellement, il existe des aides sociales pour les parents
isolés dont les fins de mois sont difficiles. Mais, dans le cadre de la
loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes, adoptée fin janvier
par l'Assemblée nationale, l'État se dote de «moyens de recouvrement
renforcé» pour se retourner contre le «parent défaillant». «L'argent
public ne se substitue pas aux obligations parentales», explique
notamment la synthèse du projet.Impossible alors pour l'État de récupérer
son dû.
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